Festi'Neuch 2025 – Aftermovie
- Film
Art & culture
2025
Les aftermovies, c’est dépassé ? On en fait depuis le début des années 2010, bien avant la création de 23bis. On filmait déjà des festivals et des moments inoubliables. Aujourd’hui, les réseaux sociaux valorisent la vitesse et la spontanéité. Des contenus rapides et éphémères saturent nos écrans, laissant peu de place à des productions profondes et porteuses de sens, surtout dans événementiel. Mais Festi’Neuch a compris le pouvoir d’un aftermovie bien réalisé, et l’impact qu’il peut avoir sur l’image de son festival.
Le contexte
Avec des dizaines de publications quotidiennes pendant les quatre jours du festival, et des centaines de milliers de fans atteints, Festi’Neuch sait faire du bruit. Mais que reste-t-il une fois que la musique s’éteint ? Comment continuer à exister dans la tête des sponsors, du public, des bénévoles et partenaires ? Comment entretenir sa réputation tout au long de l’année ? Un aftermovie bien conçu peut devenir une pièce importante. Un rappel puissant et durable de ce que vous représentez. Une base solide que les médias et les gens peuvent revisiter et partager. Mais l’enjeu est de taille. Un contenu générique est vite oublié, ou pire, peut même décrédibiliser votre extraordinaire événement.
On a envoyé l’équipe la plus réduite possible : Lorenzo et Nathan, deux types probablement trop vieux pour ce genre de mission, armés de 2–3 caméras éclatées.
Comme d’habitude, ils sont allés beaucoup trop loin avec un concept qui voulait plaire à tout le monde (et donc à personne). Une équipe agile, expérimentée, et décidée à ne rien livrer de moins que quelque chose de différent.
Notre approche
Ce n’est qu’après 18 réinterprétations du projet pendant le festival qu’ils trouvent enfin la solution : tout déconstruire, confronter Idles à Philippe Katerine, et recycler tous les rushs mis pour une interprétation qu’ils ont nommée : “Immersale” (de immer, “toujours” en allemand, et sale en français). Puis vint la tempête. Une évacuation inattendue qui écourta le festival et laissa place à une vague d’émotions. Le duo créatif savait qu’il fallait capturer ça aussi : la voix du directeur du festival, les images des festivaliers cherchant refuge, et la force tranquille d’une communauté qui se serre les coudes. Un événement qui laissera une empreinte dans le cœur des organisateurs… et une forme de beauté inattendue dans ses traces. Alors, l’aftermovie est-il dépassé ? Peut-être. Mais le passé mérite largement d’être valorisé.
Crédits
Client: @festineuch
Direction créative et montage: @neifou
Réalisation et montage: @lorenzomonti.ch
Production: @23bis_
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